Activités
à Lille

« Je me sens vidé » affirme l’un. « J’ai perdu mon énergie » déclare le second. « Je n’ai plus de motivation pour rien », se lamente un troisième. Ces paroles d’analysants véhiculent l’idée que le parlêtre dispose d’un quantum d’énergie libidinale qui peut se retrouver à plat. On attribue parfois cette conception à Freud. Pourtant, Lacan affirme que : « […] l’énergie n’est rien que le chiffre d’une constance. Or, ce qu’articule comme processus primaire Freud dans l’inconscient […] ce n’est pas quelque chose qui se chiffre, mais qui se déchiffre. 1 » et plus loin : « […] la tristesse, par exemple on la qualifie de dépression, à lui donner l’âme pour support […]. Mais ce n’est pas un état d’âme c’est simplement une faute morale ». 2
La découverte de la possibilité du déchiffrage de l’inconscient irait donc à l’encontre de la conception de la libido comme énergie ? L’affect dépressif, quant à lui, serait réduit qu’à n’être une lâcheté morale ? Ce sont ces différentes questions auxquelles nous tenterons de répondre, afin de donner un éclairage à la morosité qui s’empare parfois d’un sujet. L.Vigué
1- Lacan J., « Télévision », Autres Écrits, Seuil, p. 522
2 -Ibid, p. 525-526

Pour le cycle 2025 des Causeries, nous discuterons à partir de la question « la fin du Beau? » d’oeuvres d’artistes contemporains qui nous éclairent sur la fonction du Beau comme ultime barrière devant le réel.

Pour le cycle 2025 des Causeries, nous discuterons à partir de la question « la fin du Beau? » d’oeuvres d’artistes contemporains qui nous éclairent sur la fonction du Beau comme ultime barrière devant le réel.

Pour le cycle 2025 des Causeries, nous discuterons à partir de la question « la fin du Beau? » d’oeuvres d’artistes contemporains qui nous éclairent sur la fonction du Beau comme ultime barrière devant le réel.
La première soirée sera consacrée aux oeuvres d’Emil Ferris, autrice de Moi, Ce que j’aime c’est les monstres et de Claude Ponti (auteur d’Okilélé, Pétronille…) avec Guillaume Darchy et Claire Debuire, Psychologues Cliniciens et membres de l'ACF.

 

Pour le cycle 2025 des Causeries, nous discuterons à partir de la question « la fin du Beau? » d’oeuvres d’artistes contemporains qui nous éclairent sur la fonction du Beau comme ultime barrière devant le réel.
La première soirée sera consacrée aux oeuvres d’Emil Ferris, autrice de Moi, Ce que j’aime c’est les monstres et de Claude Ponti (auteur d’Okilélé, Pétronille…) avec Guillaume Darchy et Claire Debuire, Psychologues Cliniciens et membres de l'ACF.

Soirrée cinéma et Psychanalyse à Lille
Autour de la thématique "Douleurs d'amour"
Projection du film "Les liaisons dangereuses", suivi d'un débat avec Céline Poblome-Aulit, psychanalyste, membre de l'ECF
Au cinéma l'Univers, accueil à partir de 20h30
PAF : 8€, TR : 5€

En peinture, en rimes, en photographie ou en chanson, les artistes de tous temps s’essayent à faire le tour de ce qui chez l’Homme ne se limite pas au “bien”, ni au beau, à propos de l’amour. Comme en témoignent leurs œuvres, l’amour a tout autant à voir avec le drame, l’effondrement, et la souffrance. Cette année, c’est autour du cinéma, que l’ACF en CAPA vous invite à déplier la douleur d’aimer.

La clinique analytique démontre que LA dépression n'existe pas. Mais il n'y a pas lieu de nier l'existence de phénomènes dépressifs. La question concerne leur statut. Lacan invitait à « vérifier l'affect». C'est que le sentiment..ment, ce qui oblige à cerner dans les "états d'âme" le réel dont ils font signe. Geert Hoornaert

Samedi 7 décembre 2024 de 10h à 17h30, à la Maison des Associations de Lille, 27 rue Jean Bart.
Nous travaillerons au plus près de la pratique de celles et ceux qui ont accepté le pari de venir parler de leur clinique auprès d’enfants, adolescents ou adultes dans différents lieux du champ social : l’école, les lieux d’accueil, les lieux de soin.

Accueil samedi 9 novembre dès 14h30 autour d’un café, un thé, un chocolat chaud. Début de la projection à 15h précises.
Maison des Associations de Lille, 27 rue Jean Baert, 59000 Lille.

Ainsi, sans désespoir ni pessimisme mais avec la détermination qui confère la joie dans ce qui fait notre travail - dont la propre expérience d’une analyse fait partie - il nous faut aujourd’hui œuvrer pour le maintien des lieux, des espaces où le « Je » puisse se dire à un Autre qui sache accueillir la singularité radicale d’un dire, qui sache saluer l’effort de traversée et de traduction qu’implique ce dire pour celle et celui qui s’y risque.

Une séance de cinéma & psychanalyse, organisée par l'ACF en CAPA. Le mercredi 6 novembre 2024 à 20h30, accueil dès 20h au Cinéma l'Univers (16 rue Georges Danton, Lille). Projection du film "Les garçons et Guillaume, à table !" de Guillaume Galienne. Suivie d'un débat avec Virginie Leblanc-Roïc, psychanalyste, membre de l'ECF.

La journée de rentrée de l'ACF en CAPA se deroulera en presence d'Alice Delarue.

C’est sous le thème - Excentrique - que nous proposons la soirée à venir. On y causera de ce qu’il y a de plus intime pour les artistes qui s’exposent, l'analyste étant toujours dans leur sillage.

Marie Laurent, psychanalyste à Bordeaux et membre de l'ECF propose de poursuivre le travail du Collège Clinique de Lille de cette année consacrée au transfert pour l'éprouver d'un signifiant de la nosographie psychiatrique, sous les espèces de l'érotomanie. La conférence est animée et organisée avec l'ACF en CAPA à Lille.

« The Lobster » donne à réfléchir sur la condition humaine, à notre époque où les normes sociales imposent de nous confondre dans des isolats communautarisant, et de rejeter par-là même, jusqu’au pire, ce qui fait pourtant que chacun.e est à nul autre pareil. Comment la solitude et la jouissance peuvent-elles être réaménagées, rendues plus supportables pour faire place à l’altérité, au désir et à l’amour ? 

" L’analyste, dans son acte, ne pense pas. Comme analyste, il n’est pas sujet : il n’a pas à se préoccuper de lui-même, de l’effet que lui font les paroles de son patient. Il ne répond pas comme sujet, avec son désir personnel, son fantasme, son inconscient. L’analyste en tant que sujet a un lieu pour cela : c’est sa propre analyse qu’il a à poursuivre aussi longtemps qu’il le faut.

Les Causeries et le Réel de la Vie Psychanalyse et création contemporaine Une soirée consacrée aux créations de Yayoi KUSAMA et de Miroslav TICHY. Interventions de Claire DEBUIRE et Anna GAUTIER. Le 4 juin 2024, au cinéma l'Univers à Lille. Accueil dès 20h. Entrée libre.

Dans le cadre des après-midi du Collège Clinique de Lille et de l'ACF en CAPA, des psychanalystes, enseignants dans d'autres régions, sont invités à travailler sur un thème. Cette année, le transfert, un des concepts fondamentaux de la psychanalyse, est remis sur le métier. C'est Nicole Borie, psychanalyste à Lyon, membre de l'ECF et de l'AMP, qui ouvre ce cycle de trois conférences. Elle a choisi pour titre de sa conférence : "l'inconscient et le trnsfert, une histoire de discorde".

C’est sous le thème - Excentrique - que nous proposons trois soirées à venir. On y causera de ce qu’il y a de plus intime pour les artistes qui s’exposent, l'analyste étant toujours dans leur sillage.

Sur quoi bâtissons-nous notre rapport à cette réalité qui n’est qu’un prisme, une fiction qui nous donne à voir le monde sous un certain angle ? Est-ce sur ce que nous voyons, ce que nous ressentons dans notre corps, la parole de l’autre, nos rêves qui peuvent vite devenir des cauchemars ? Voilà autant de questions que Q. Dupieux pose au spectateur-acteur.

Projection de « On va s’arrêter là pour aujourd’hui » de Justine Pluvinage au Cinéma l’Univers.

Cinéma et psychanalyse
Organisé par l'ACF en CAPA

Journée +1 du Collège Clinique de Lille
Samedi 14 Octobre 2023
Université catholique de Lille 

Le Colloque de l'ACF en CAPA se tiendra le 9 décembre 2023 avec François Ansermet et Gwenaëlle Aubry.

Journée de rentrée de l'ACFenCAPA en présence d’Anaëlle Lebovits-Quenehen Vice-Présidente de l’ECF, déléguée à l’ACF
 

Une soirée consacrée aux créations de Niki DE SAINT PHALLE et Marina ABRAMOVIC.
Présentations de Sophie CHARLES et Guillaume DARCHY.
Discutantes : Catherine HEULE et Miziane TELES.

Conférence de Pénélope Fay,
Psychanalyste à Bordeaux, membre de l'ECF et de l'AMP
Le samedi 10 juin 2023 
 

Cycle de rencontres psychanalyse et champ social "Temps de pratiques inédites"
Pratiques institutionnelles : "On ne badine pas avec les semblants"
 

Les Causeries et le réel de la vie.
Psychanalyse et création contemporaine. 
Mardi 16 mai 2023, 20h30 au cinéma l'Univers à Lille. 
Entrée libre
Présentations de Claire DEBUIRE et Anaïs POTIRON.
Discutantes : Bérengère REMY et Marion EVIN. 

Une soirée Sous le ciel d'Augiéras au Cinéma l'Univers à Lille
vous est proposée le samedi 6 mai à 20H30 avec la projection du documentaire
de Nathalie Vannereau, produit pas Les films du Rhizome,
un voyage dans l'univers d'un homme hors du commun. 

"S'orienter dans la clinique de la déficience : la boussole de Lacan"
Conférence de Mathieu Siriot, psychanalyste à Paris, membre de l'ECF et de l'AMP
Samedi 8 avril à 14h30
Conférence du Collège clinique et de l'ACF en CAPA
Université Catholique de Lille, Faculté de Médecine & de Maïeutique

Aujourd’hui, le connectif supplante le collectif. ¹» C’est avec cette assertion relative aux coordonnées du monde moderne que nous questionnerons l’usage pluriel que les jeunes patients font des écrans.
 

Jean-Philippe Parchilianiak et Philipee Hellebois, tous deux Psychanalystes à Lille, membre de l'ECF et de l'AMP, entameront cette nous année des Causeries et le réel de la vie. Sous le signifiant Brutes, ils nous proposeront d'y associer l'impérialisme russe, qui fait évènement depuis le 24 février 2022.
 

Session du 04.02.2023 - Collège Clinique de Lille

L'ACFenCapa associée au Collège Clinique de Lille ont la joie de recevoir Omaïra Meseguer, Analyste de l'Ecole en exercice, membre de l'ECF et de l'AMP. Elle fera raisonner "la langue du père" à l'occasion de la conférence qu'elle donnera à l'Université Catholique de Lille, le 14 janvier 2023 à 14h30.

Vendredi 21 octobre, à partir de 20h00,au Cinema l'Univers,nous aurons l'immense chance de recevoir Delphine Noels et de pouvoir échanger, à l'issue de la projection, autour de son film.

La journée du 10 septembre à Lille sera le temps fort de la rentrée pour l’ACF en CAPA, entièrement tourné vers les J52.

 

En cette journée exceptionnelle, nous aurons le plaisir d’accueillir Ariane Chottin, psychanalyste à Paris et membre de l’ECF. Elle est aussi la directrice de parADOxes, un lieu d’accueil et de consultation pour les 11-25 ans et elle nous fera entendre la délicatesse indispensable à la rencontre avec ces jeunes sujets. Elle donnera une conférence et participera à la discussion de nos deux séquences, lors desquelles des cliniciens d’orientation analytique présenteront des travaux issus de leur pratique ou du champ des arts et de la littérature.

Agathe Sultan

Neus Carbonell, psychanalyste à Barcelone, membre de l'ELP et de l'AMP, viendra apporter son éclairage au thème de l'année "La féminité au-delà des normes". Elle parlera sous le titre  "La femme refoulée" et echangera avec les participants. Les conférences à Lille sont organisées conjointement avec le Collège Clinique.

Ce domaine de la parole où ce n’est pas le sens et la connexion signifiante qui comptent mais, au-delà du sens, la matérialité des mots;

Soirée exceptionnelle des Causeries avec la photographe Lucie Pastureau à l’occasion de la publication de son dernier ouvrage Luminescences. Lucie Pastureau a photographié des jeunes patients dans un service de soins dédié à l’adolescence. Son regard, toujours porté par une ambition sociale et documentaire, interroge sur le rôle de l’artiste comme « médiateur » - de l’art dans un contexte contraint, mais également d’une approche expérimentale visant à explorer l’intime.
 

Ciné-débat
26/01/2022
Cinéma L'Univers à Lille
Cinéma & Psychanalyse

Ciné-débat à l'Univers de Lille
10.11.2021
ACF en CAPA

En visioconférence, se tiendra une soirée préparatoire aux 51èmes Journées de l'ECF "La norme mâle".

Cycle de rencontres psychanalyse et champ social

Les causeries. Rencontres psychanalytique avec la création contemporaine.
Figure de l'étranger.

Les déjantés.
​Poètes, mathématiciens, et autres créateurs hors normes

​Rencontres psychanalytiques avec des artistes et des auteurs contemporains

Rencontres psychanalytiques avec des artistes et des auteurs contemporains

"Il y a un rapport d'étrangeté et de difficulté pour certain avec leur langue maternelle. 

C’est avec Lacan que la psychanalyse trouvera un opérateur stable de la fin d’une analyse. Cela lui fera dire dans sa Proposition que Freud a aussi voulu cet arrêt – sans en avoir alors tout à fait les appareils de pensée – pour être « le seul abri possible pour éviter l’extinction de l’expérience ».
 

La mise en jeu du corps est ce qu’il y a de plus vivant dans une cure.
 

- « Ton symptôme » !
- Comment ça mon symptôme ?
- Enfin, en quoi ce qui te gène, ​
 

Cela n'est plus à démontrer, l'inconscient, c'est le social, la rencontre avec l'autre : partenaire, ami, amoureux, copain, collègue, bref, le collectif, mieux, le réseau. 

Concernant les choses de l’amour, c’est plutôt à première vue un discours assez décourageant auquel nous aurait habitués la pratique analytique, elle qui révèle avec Freud le narcissisme fondamental de ce qu’elle nomme le « choix d’objet » 

Entre corps et parole, rien de commun ! Telles pourraient être résumées – pour nous réveiller –, les dernières élaborations de Lacan à la fin des années 70, n'hésitant pas, fort de sa clinique, à remanier ses propres thèses...

Si un mot évoque la psychanalyse, c'est bien l'inconscient. « Freud n'a pas trouvé mieux » dira Lacan, moyennant quoi d'être négatif on y a supposé « n’importe quoi au monde, sans compter le reste » ...

À cette interpellation provocatrice de Jacques-Alain Miller pour la Télévision, en mars 1974, Lacan répond avec la fermeté qu’on lui connaît, et le respect de celui qu’il passa sa vie à relire : le mot est de Freud, qui « n’en a pas trouvé de meilleur, et il n’y a pas à y revenir. »....

Ce que le sujet vient chercher en analyse, ce qu'il demande, au fond, à l'analyste, il ne le sait pas lui-même....

 (...) C’est donc une nouvelle trajectoire et un pas de plus qu’elle nous propose en dessinant ce chemin qui va du trou dans la langue à la trouvaille néologique de Lacan, le concept de lalangue. 

Dans la vie, comme dans la clinique, il est des impasses, nécessaires. Un enfant qui bute, en proie à une répétition folle, nous fait rencontrer notre propre point de butée, nous confronte à notre impuissance.