Le 10 décembre, il sera question des secrets de famille. Ce qu’ils comportent de mystère, de suspicion, de non-dit, de brusques révélations, de patientes enquêtes ou d’aveux inattendus, en font un thème éminemment romanesque. La littérature s’en est souvent emparée, et plusieurs romans seront présentés.
La psychanalyse, elle, connaît les effets des secrets de famille sur les individus : l’inhibition générée par l’intériorisation d’un interdit de savoir, la répétition d’événements porteurs de souffrance, les effets sur le corps, sont autant de symptômes signant la présence d’un savoir insu chez un sujet hanté par le fantôme d’un passé dont il ignore tout.
« La famille est essentiellement unie par un secret », écrit Jacques-Alain Miller². Cette soirée, à partir de la littérature, permettra d’en débattre.
1. Association de la Cause Freudienne en Champagne Ardenne Picardie Artois
2. « Affaires de famille dans l’inconscient », La lettre mensuelle 250, 2006